Well done JP !!!

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Il avait annoncé une étape de ralliement placée sous le signe de l'audace, de la prise de risques calculée et de la ténacité. En coupant la ligne d'arrivée à Porquerolles un peu avant 9 heures ce matin en deuxième position, à 19 secondes du vainqueur, Jean-Pierre Nicol a fait plus que tenir ses promesses. Sur une course hauturière largement pimentée par les caprices d'une météo toute méditerranéenne alternant entre vents soutenus et phases de pétole, le skipper de Bernard Controls a fait constamment preuve d'initiatives inspirées, jouant franchement ses coups. S'affichant une fois encore comme l'un des grands animateurs de cette Generali Solo, il confirme sa belle régularité et s'impose en toute logique sur la deuxième marche du classement général provisoire.


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Quatrième de la première étape de ralliement entre Marseille et Leucate, Jean-Pierre Nicol entendait bien au départ du port Languedocien enfoncer le clou et faire valoir ses droits aussi bien au large qu'entre trois bouées. Plongé d'entrée dans des conditions favorables à la vitesse, le skipper de Bernard Controls optait pour un positionnement à terre dès l'heure des premiers choix stratégiques. Traversant ensuite le Golfe du Lion, il profitait de la Tramontane pour jouer le chrono avant l'affaiblissement annoncé du vent. Négociant parfaitement les transitions, c'est encore une fois au plus près des côtes, pour satisfaire sa quête de thermique, que le Trinitain allait faire la différence : "Ce choix d'aller à terre à chaque fois était vraiment à l'initiative de notre routeur Sylvain Mondon. Nous avions des schémas bien précis en tête en partant de Leucate, puis il a fallu s'adapter car tout ne s'est pas toujours passé comme prévu. Mais j'avoue que je suis très content de la manière dont je me suis sorti de certaines difficultés. A part la Tramontane et le Mistral au début, derrière le vent est parti dans tous les sens et c'est que qui a lancé la "bataille du thermique". Dans toutes les phases de transition, j'ai quasiment toujours été à l'initiative. Je commence à bien connaître mon bateau et à savoir ce que je veux. Je sens que je commence à devenir plus sage et c'est peut-être pour ça que je suis souvent devant..."

Le bonheur de prétendre au meilleur
Malgré la chaleur intense qui baigne actuellement la Méditerranée, malgré la fatigue qui force les concurrents à puiser dans leurs ultimes ressources, Jean-Pierre Nicol n'aura rien lâché. "Cette étape s'est terminée par une bataille d'empannages entre Francisco Lobato et moi et au final il termine 19 secondes devant. J'aurai peut-être pu gagner cette manche mais j'ai vu Fabien Delahaye revenir et du coup j'ai décidé de contrôler les adversaires les plus menaçants au classement général. Je suis très content de faire une bonne opération et de grimper sur la deuxième marche même si les jeux sont extrêmement serrés. Je peux, à quelques jours de la fin, avoir le bonheur de prétendre au podium et pourquoi pas à la victoire. C'était vraiment l'objectif en débutant cette Generali Solo. Je suis ravi de montrer que je peux être régulier même si je reste conscient que ce sera une autre course sur la Solitaire et que ça ne laisse présager de rien."

Amarrés dans cette merveilleuse île qu'est Porquerolles, les solitaires vont avoir presque deux journées de relâche avant d'attaquer la toute dernière ligne droite. Vendredi et samedi, le Grand Prix Hyères - Porquerolles viendra puiser dans les ultimes réserves des marins. A l'heure de livrer le dernier combat, une chose est sûre, Jean-Pierre Nicol répondra présent et se battra avec tout son engagement pour hisser Bernard Controls au plus haut !

Source service de presse JP Nicol / Bernard Controls
Photo Jean-Marie Liot/Generali Solo

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